Neurosciences et Grand Oral Site des ressources d’ACCES pour enseigner les Sciences de la Vie et de la Terre

Neurosciences et Grand Oral Site des ressources d’ACCES pour enseigner les Sciences de la Vie et de la Terre

Chaque connaissance est associée à une ou plusieurs publications antérieures et les questions en suspens servent à justifier le travail des chercheurs. A ce propos, il convient de signaler que l’équipe Esprit critique, science et médias de l’Institut de Recherche pour l’Enseignement des Sciences (IRES) de l’université de Toulouse propose plusieurs outils remarquables permettant de déterminer le niveau de preuve d’une étude scientifique. Sédimentologiste de formation, travaillant depuis longtemps en partenariat avec l’industrie, il est spécialisé en géologie des réservoirs sédimentaires et en stratigraphie génétique. Il a participé au jury du Capes et à celui de l’agrégation interne en sciences de la vie et de la Terre entre 2000 et 2008 ; il est actuellement membre du jury de l’agrégation externe en sciences de la vie, sciences de la Terre et de l’Univers.

  • Toutefois, le format même de la vulgarisation conduit à privilégier la présentation des conclusions des études scientifiques sans exposer précisément la méthode utilisée par ces études.
  • Utilisation de l’appareil photo de votre téléphone portable – scannez le code ci-dessous et téléchargez l’application Kindle.
  • Chronologiquement tout d’abord, parce que les lycéens s’inquiètent avant tout de savoir de quoi ils vont parler avant de se demander comment ils en parleront.
  • Une pratique qui se manifeste aussi dans l’enseignement où, trop souvent, l’élève quitte le cours en ayant appris les connaissances forgées par la science mais sans savoir comment la science s’y est prise pour aboutir à ces connaissances.
  • Cette stratégie présente aussi l’avantage de se prémunir contre le risque d’exposé, puisqu’exposer c’est avant tout dire ce que l’on sait.

S’il est vrai que certains s’avèrent capables de discourir avec aisance sur des sujets auxquels ils ne connaissent rien, c’est-à-dire de donner l’illusion d’un discours cohérent, cela ne concerne pas l’immense majorité des lycéens. La plupart a besoin de savoir précisément de quoi elle parle pour parvenir, à force d’entraînement, à produire un discours de qualité, alliant clarté, intérêt et apparence de conversation (par opposition à une sensation de lecture qui découle de la retranscription plus ou moins consciente de phrases écrites au cours de la préparation). Ce livre fait le point des connaissances actuelles en ce qui concerne la gestion des populations en milieu naturel et les méthodes de production de juvéniles en écloseries-nourriceries. Utilisation de l’appareil photo de votre téléphone portable – scannez le code ci-dessous et téléchargez l’application Kindle.

Dans la même collection “LMD (Licence – Maîtrise – Doctorat)”

La préparation de l’épreuve du Grand Oral pose inévitablement de nombreux problèmes pédagogiques, certains propres à une discipline, d’autres communs à l’ensemble des matières. On peut opérer une première sélection à partir des titres qui s’affichent et de l’année de publication. On profite ensuite du fait que toute publication scientifique commence par un résumé (abstract) qui en quelques lignes en dit suffisamment pour savoir si l’article concerne ou non notre sujet. La lecture de l’introduction est tout particulièrement intéressante parce qu’on y trouve une présentation détaillée de l’état du savoir scientifique sur le sujet de l’étude.

  • Certains s’enhardissent même jusqu’à solliciter un entretien téléphonique, à fortiori lorsque le scientifique est français.
  • On passe ainsi beaucoup plus de temps à dévoiler ce que l’on sait, qu’à s’intéresser à comment l’on sait ce que l’on sait.
  • Une autre approche consiste à demander aux élèves d’effectuer une veille scientifique sur le net, c’est-à-dire à relever pendant quelques jours les « news scientifiques » qu’ils rencontrent sur les réseaux sociaux ou les sites d’informations.
  • A ce propos, il convient de signaler que l’équipe Esprit critique, science et médias de l’Institut de Recherche pour l’Enseignement des Sciences (IRES) de l’université de Toulouse propose plusieurs outils remarquables permettant de déterminer le niveau de preuve d’une étude scientifique.
  • Autrement dit, la science ne délivre pas des vérités absolues mais des connaissances fiables, fiabilité qui tient à la méthodologie de recherche utilisée et, sur ce point, il importe de se souvenir que toutes les études scientifiques ne possèdent pas le même niveau de preuve.

Autrement dit, la science ne délivre pas des vérités absolues mais des connaissances fiables, fiabilité qui tient à la méthodologie de recherche utilisée et, sur ce point, il importe de se souvenir que toutes les études scientifiques ne possèdent pas le même niveau de preuve. Toutefois, le format même de la vulgarisation conduit à privilégier la présentation des conclusions des études scientifiques sans exposer précisément la méthode utilisée par ces études. Une pratique qui se manifeste aussi dans l’enseignement où, trop souvent, l’élève quitte le cours en ayant appris les connaissances forgées par la science mais sans savoir comment la science s’y est prise pour aboutir à ces connaissances. On passe ainsi beaucoup plus de temps à dévoiler ce que l’on sait, qu’à s’intéresser à comment l’on sait ce que l’on sait.

Outils numériques

Non pas tant d’ailleurs pour en savoir davantage que pour appréhender à travers un exemple comment fonctionne la science. Le Grand Oral offre donc l’opportunité de faire découvrir aux élèves en quoi consiste la science en leur proposant d’étudier une publication scientifique susceptible d’apporter des réponses au problème qu’ils se sont choisis. Cette stratégie présente aussi l’avantage de se prémunir contre le risque d’exposé, puisqu’exposer c’est avant tout dire ce que l’on sait. Malheureusement, certaines publications ne sont pas en accès libre et leur coût (plusieurs dizaines d’euros) dissuade de les acheter.

Évaluations et commentaires

Il faut donc, soit se limiter aux seules ressources gratuites, soit contacter par mail le premier auteur pour lui demander gentiment de nous fournir la publication dont le résumé, toujours gratuit, nous a convaincu de son intérêt. Les élèves de terminale aiment bien se charger de cette requête et sont ravis de recevoir une réponse d’un véritable chercheur. Certains s’enhardissent même jusqu’à solliciter un entretien téléphonique, à fortiori lorsque le scientifique est français. Or, le savoir scientifique ne se distingue pas de l’opinion par sa véracité mais par son mode de production.

Notre site

Chronologiquement tout d’abord, parce que les lycéens s’inquiètent avant tout de savoir de quoi ils vont parler avant de se demander comment ils en parleront. On peut bien sûr multiplier les dispositifs dédiés à l’apprentissage de l’oralité (débat, bilan oral du cours, classe puzzle, …) et s’appuyer sur le travail préalablement réalisé par les disciplines comme le français et les langues vivantes. Néanmoins, lorsque les élèves commencent à travailler leur Grand Oral, l’absence de maîtrise du https://citizennewsagency.com/ fond et/ou un fond incohérent obèrent largement les apprentissages préalables au point que l’on en vient à se demander si ces jeunes gens n’ont jamais eu à parler durant toute leur scolarité. Ensemble des processus par lesquels les espèces se perpétuent et évoluent en fonction de leur environnement, la reproduction a fait l’objet de nombreuses recherches et s’est enrichie de nouveaux outils d’exploration du vivant qui ont bouleversé nos connaissances des mécanismes et renouvelé les concepts.

Nos autres sites

Il y a là un moyen simple et efficace de construire un sujet de Grand Oral aussi intéressant que solidement argumenté. La longueur d’une publication scientifique peut paraître rédhibitoire, mais le temps que représente son exploitation est à comparer aux multiples recherches qu’effectue d’ordinaire un élève au cours de sa préparation de l’épreuve. Dans le cas présent l’analyse d’une seule publication fournie la quasi-totalité du contenu de l’oral.

La façon dont l’embryon puis le fœtus intègrent leur environnement, l’influence du métabolisme sur la reproduction, sa régulation centrale, ont été, par exemple, largement revisitées. La maîtrise des cycles sexuels et les biotechnologies de la reproduction ont également bénéficié d’importants progrès, tant chez l’homme pour la contraception et l’assistance médicale à la procréation, que chez les animaux où elles facilitent l’élevage et permettent la sauvegarde d’espèces menacées et de génotypes d’intérêt. Dès lors que l’étude d’une publication scientifique donne accès à la manière dont une connaissance a été produite, ce que le cours en lui-même ne montre pas ou pas suffisamment, on gagne à valoriser cet exercice auprès de nos élèves.

Nos clients ont également acheté

Une autre approche consiste à demander aux élèves d’effectuer une veille scientifique sur le net, c’est-à-dire à relever pendant quelques jours les « news scientifiques » qu’ils rencontrent sur les réseaux sociaux ou les sites d’informations. Immanquablement on récupère quelques affirmations pour le moins surprenantes telles que « le vin protège du cancer » (Futura Santé 2010) ou « l’ocytocine rend les femmes douces et empathiques » (Sciences Humaines 2012). Ne reste plus qu’à suggérer à l’élève de trouver la publication scientifique sur laquelle est censée s’appuyer cette étonnante affirmation afin de vérifier si les conclusions des chercheurs n’auraient pas été légèrement déformées. La chercheuse Odile Fillod s’est faite une spécialité de ce travail de vérification dont elle rend compte sur son blog Allodoxia.